Sacré enjeu que d’adapter le bâtiment occupé par le Centre National de Santé au futur projet. Déjà, à l’échelle d’une centre de santé, le volume d”environ 3200 m2 est important. Ouvert en 1974, répondant aux normes de l’époque, comment se situe-t-il par rapport aux règles actuelles ? Comment le mettre aux normes ? Comment accueillir les nouvelles activités ? Comment organiser la poursuite de l’activité pendant les travaux ? Et combien ça coutera ? Quel est le montant des investissements à prévoir ? Une chose est certaine, l’unité de compte sera la dizaine de millions d’euros. Combien en faudra-t-il ?
Telles sont quelques unes des question auxquelles devra répondre le Cabinet de programmation architecturale DA&DU, en collaboration avec le bureau d’études SATO et Associés.
Une idée du challenge ? Adapté à ses missions initiales, le bâtiment est aujourd’hui sous utilisé. On parle de 500 m2 inoccupés. Deux exemples.
La kinésithérapie à fermé. Elle disposait d’une piscine pour la balnéothérapie, la piscine est désormais vide derrière une porte close. Les analyses médicales étaient faites sur place dans toute une série de salles techniques. Les analyses sont désormais transmises à un plateau technique spécialisé, normes obligent. Les salles techniques sont toujours là, figées telles qu’à leur dernier jour d’activité.
Un exploration des sous sols qui a un petit goût de voyage dans le temps…