Novembre 2018-Mai 2019, déjà 6 mois d’existence pour la coopérative de santé Richerand (la SCIC), et déjà 6 mois depuis les dernières informations sur ce site. Il est temps de faire un point d’étape, car la SCIC a bien travaillé.
Quatre centres de santé, sinon rien
Si tout se passe comme prévu, en juin 2020 à l’issue des travaux, ce sont quatre centres de santé, réunis dans la coopérative, qui exerceront leurs activités sur le site de Richerand : le centre de santé historique géré en direct par la SCIC, le centre de santé géré par l’Institut de victimologie de Paris orienté vers la prise en charge du psychotraumatisme, le centre de santé géré par l’association Parcours d’Exil, le centre de santé ophtalmologique et dentaire géré par la Fondation Adolphe de Rothschild. Parlons aujourd’hui de l’avenir du centre de santé historique, lié aux activités électriques et gazières.
Le projet de santé du centre Richerand
Nous commençons à y voir plus clair, le projet de santé du centre de santé Richerand prend forme. Une consultation a été lancée en direction des usagers d’une part, des professionnels de l’autre. L’échéance ? Transmission du projet de santé à l’ARS en septembre prochain.
Parcours de santé ville-hôpital
Parmi les nouveautés du projet de santé, signalons l’arrivée dans l’équipe Richerand en novembre dernier d’un nouveau médecin généraliste, partageant son emploi du temps entre l’hôpital Lariboisière et le Centre de santé Richerand. L’objectif ? Organiser le relais en médecine de ville pour des patients ayant dû être hospitalisés à Lariboisière et n’ayant pas de médecin traitant. Contrat rempli, 200 patients à ce jour ont été pris en charge. Succès apprécié de toutes parts. L’expérience a été présentée récemment devant le Comité local de santé du 10ème arrondissement présidé par Anne Souyris, Maire-adjointe en charge de la santé à Paris.
Les soins aux malades psychiques
Mentionnons également le projet PSYSOM ayant permis la prise en charge médicale, à Richerand, de 39 patients accompagnés par le service public de psychiatrie (Maison Blanche-GHU). De nombreux développements sont en cours, les projets se multiplient, on en reparlera.
L’expérimentation tarifaire Epidaure CDS
Dès 2020, le Centre de santé Richerand participera à une expérimentation tarifaire nationale dite article 51. Un forfait annuel par patient, versé par la CPAM, remplacera la facturation à l’acte en médecine générale et à l’infirmerie. L’acte d’engagement a été signé le 24 avril 2019 dans le cadre de l’Institut jean-François REY (IJFR).
Les travaux de réaménagement
C’est fait. Après consultations, examen des différentes offres par un jury, c’est l’AGENCE XXM-Architectures qui a été retenue pour assurer la Maîtrise d’œuvre de l’Opération. Les travaux débuteront en août prochain pour une livraison prévue en juin 2020. De quel genre de travaux s’agit-il ? C’est un réaménagement intérieur. Les locaux à l’abandon vont être transformés (salles techniques de l’ancien laboratoire d’analyses, piscine de balnéothérapie fermée, atelier de prothèses dentaire vide, etc.). Des cabinets médicaux vont être créés au rez-de-chaussée, l’ophtalmologie au 1er étage sera agrandie, la radiologie reste au sous-sol. Une demande d’autorisation d’un équipement d’IRM va être déposée à l’ARS. Et bien sûr tout sera mis aux normes actuelles d’accessibilité. Et les activités des partenaires pourront se déployer à Richerand.
La gestion courante
La direction de la SCIC se prépare au transfert de gestion du centre de santé. Le transfert interviendra en juin, avec une date d’effet au 1er janvier 2019. Gros travail de préparation, la lumière reste allumée bien tard le soir à la direction de la SCIC. La comptabilité, les banques, les payes, les fournisseurs, l’informatique, le remplacement des salariés repartis par anticipation à la CCAS. Rappelons que la situation des personnels de la CCAS transférés à la SCIC, est régie pour 3 ans par un accord transitoire conclu entre la CCAS et les organisations syndicales représentatives de la CCAS .